Qui n’est pas convaincu qu’il faille absolument boire au minimum 1,5 à 2 litres d’eau par jour ? Et cela ne peut être que vrai puisque les médecins le disent. Et moi, je suis consterné lorsque je vois tous ces « boit-sans-soif » obéissants, la bouteille plastique à la main.
Dans les pays très chauds (50 °C à l’ombre), les autochtones en pleine santé ne boivent que quelques petits thés bien chauds dans la journée, et les vieux ne meurent pas de déshydratation ; alors trouvez l’erreur chez nous… Les adeptes de la macrobiotique (parmi lesquels on ne relève aucun gros) boivent très peu, généralement du thé Mu (yang). Tous ceux qui ont suivi une formation en naturopathie savent que l’on nettoie la lymphe de ses colloïdes par un jeûne sec (sans manger ni boire pendant 48 heures), et que l’on restaure ses reins (néphrite) en les mettant au repos par la même méthode.
Comme par hasard, les buveurs d’eau sont très souvent victimes de jambes lourdes, de prise de poids (rétention d’eau), de cellulite, de pesanteur abdominale, de sensation de gonflements, bref, de tout ce qu’on cherche à éviter en suivant les dogmes médico-publicitaires…
Nous avons deux machines à laver : les reins pour le sang et une machine à laver la lymphe qui est l’intestin. Lorsqu’une machine à laver est un peu défaillante, aucun technicien ne vous conseillera de la charger plus. En médecine, la logique c’est : buvez plus !
Il y a un test simple, au-delà de vos sensations de soif, pour savoir si vous buvez assez en fonction de votre activité physique : votre urine doit être jaune paille ; si elle est foncée et peu abondante, voire un peu brûlante, vous ne buvez pas assez ; si elle est comme de l’eau, vous buvez trop ; enfin si vous buvez beaucoup et que vous urinez peu, vous faites de la rétention, alors arrêtez le massacre !
Le Dr Georges Pourtalet, une autorité médicale, conseille lui aussi de ne surtout pas boire beaucoup d’eau. Ouf, je me sens moins seul !
Pour tout savoir, consulter son excellent ouvrage : « Le corps a ses raisons que la médecine ignore » (éditions du Dauphin).