Soutien-gorge et cancer du sein
Le soutien-gorge peut-il réellement être une cause de cancer du sein ?
À première vue, cette question semble grotesque. Pourtant, au fur et à mesure que les pièces du puzzle se sont ordonnées, Sydney Ross Singer et son assistante, Soma Grismaijer, ont bien dû se rendre à l’évidence : ce lien existe bel et bien.
Pour les auteurs, l’observation des effets constricteurs du soutien-gorge a donné naissance à une hypothèse : en freinant la circulation naturelle du système lymphatique – un réseau interne de vaisseaux qui débarrasse l’organisme des déchets – le soutien-gorge peut causer une accumulation de substances toxiques dans les tissus mammaires, créant ainsi un terrain idéal pour les maladies.
Le cancer du sein est une cause très importante de mortalité chez les femmes. Bien que les causes du cancer du sein soient complexes, l’ensemble des facteurs de risques connus ne concernent qu’environ 30 % des cas de cancer du sein, ce qui fait que 70 % des cas ne peuvent être expliqués.
Le système lymphatique fait partie du système immunitaire dont le rôle est de débarrasser l’organisme des substances toxiques. Une pression minime exercée sur une région du corps peut entraîner le blocage des vaisseaux lymphatiques.
À l'inverse des veines, la circulation lymphatique de nature passive n’est aucunement aidée par le cœur. Les vaisseaux lymphatiques sont extrêmement sensibles à toute pression et sont facilement comprimés du fait de l’absence de pression interne et de leurs parois très minces. Toute modification des courbes naturelles des seins entraîne une compression.
Sidney Ross Singer et Soma Grismaijer ont découvert que le risque de cancer du sein est 125 fois plus élevé chez les femmes qui portent leur soutien-gorge 24 heures sur 24 que chez celles qui n’en portent jamais et 113 fois plus élevé que chez celles qui le portent moins de 12 heures par jour.
Bien que la littérature sur la question soit énorme, le corps médical a, d’une manière générale, négligé le rôle des vaisseaux lymphatiques (ce qu’on appelait les humeurs chez les anciens) dans la préservation d’une bonne santé. La médecine s’est souvent illustrée dans sa réticence intégriste face aux nouveautés dérangeantes. Faut-il rappeler que le corps médical a attaqué Semmelweiss, l’homme qui a découvert l’asepsie, et qu’il a pendant 30 ans refusé de prendre en considération les preuves qu’il avançait, les qualifiant de grotesques et d’insultantes. Faut-il rappeler aussi qu’il a fallu plus de 100 ans pour que la relation entre cancer du poumon et tabagisme soit finalement établie et officialisée ? Et plus de 70 ans pour mettre fin à « l’organisation du silence » dans le dossier de l’amiante ?
Des millions de femmes pourraient probablement échapper au cancer du sein par cette modification anodine de leur mode de vie.
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