"FAT JEWELS", le fils qui n'a pu aller au bout de ses rêves.

Chelotherapie et atherosclerose

 

 

Témoignages

 

Grand marcheur (à 70 ans, il avait " fait " le Tibet) Maxime Z. a subi à 78 ans deux dilatations de l'artère coronaire et pose de stent (1). S'en est suivie une amélioration temporaire. Puis, à nouveau tout effort l'essouffle, et il passe son temps en position assise ou couchée. Son acupuncteur lui parle de chélation sans autre précision. Curieux, Maxime surfe sur Internet et trouve trois adresses : une au Canada, une autre aux États Unis et la troisième en France, heureusement près de chez lui. Après lui avoir fait faire une recherche de métaux lourds et ôter deux " plombages ", le médecin l'engage à suivre trente séances de chélation (EDTA + cocktail de vitamines). Dès la troisième, Maxime remarque un rétablissement de sa fonction rénale. Peu à peu il se sent mieux et recommence à grimper plusieurs centaines de marche par jour. Son cardiologue qui surveille également ses carotides, bouchées à 80 %, et qui insistait pour qu'il subisse une nouvelle intervention chirurgicale, se fait désormais moins pressant et il a récemment renoncé à une surveillance rapprochée.
Les progrès de Claude C. sont tout aussi surprenants. Victime d'une angine de poitrine en 1985, cet ingénieur à la retraite voit régulièrement un cardiologue. En 1995, une coronographie révèle l'urgence d'un pluripontage. En dépit de son souffle devenu très court, signe d'une souffrance cardiaque, Claude C. refuse obstinément. La famille, alertée, se met en peine de lui chercher une alternative et découvre la chélothérapie. Il s'embarque pour l'aventure. À raison d'une perfusion par semaine (il en aura au total trente) Claude C. recouvre petit à petit des forces, du souffle et de la mobilité. Après échographie, son cardiologue confirme l'amélioration et ne parle plus de pontage, sans pour autant s'intéresser à ce qui semble avoir si bien réussi à son malade, et ce qui lui permet encore huit ans plus tard d'aller au marché !

Autre exemple, celui d'Alain L., ancien chirurgien-dentiste. " Après un infarctus, résume-t-il, j'ai eu des gros problèmes de circulation dans les orteils, ce que l'on appelle des troubles trophiques, avec douleurs et difficultés à la marche. " À terme, Alain L. le sait, il aurait fallu recourir à l'amputation pour éviter la gangrène consécutive à cette artérite. Là encore miracle de la chélation, au bout de 6 mois de traitement tout est rentré dans l'ordre…

Depuis 10 ans qu'il pratique cette méthode, le Dr X. l'affirme, il a traité avec succès plusieurs centaines de personnes atteintes d'artérites et de coronarites qui ont ainsi évité des interventions parfois mutilantes. " Le ralentissement du flux sanguin qui se produit chez ces personnes est dû à la formation de plaques d'athérome et à la perte de souplesse des vaisseaux sanguins liée au développement de "micro-tumeurs" athéromateuses (non cancéreuses) dans l'épaisseur des vaisseaux. C'est à ce dernier niveau que la chélation agit : en diminuant la quantité de métaux toxiques, elle réduit la formation de radicaux libres qui activent le processus de dégénérescence. "

Cette méthode est largement diffusée aux États-Unis par l'Acam (2), une association de médecins créée en 1973 pour développer une médecine préventive s'appuyant sur la nutrition. Plusieurs centaines de milliers d'Étasuniens y auraient eu recours, malgré l' opposition des spécialistes qui lui préfèrent les traitements médicamenteux (à vie) et la chirurgie. Sous la pression des malades et de l'Acam, le NIH (National Institute for Health), l'équivalent de notre ministère de la Santé, a lancé, en août 2002, une étude qui devrait durer 5 ans et concerner 2 300 malades, pour vérifier l'efficacité de la chélation dans les problèmes vasculaires et en évaluer la toxicité.

Les adversaires de la méthode soulignent ses dangers : risque d'hypocalcémie (diminution du taux de calcium dans le sang) avec crise de tétanie en cours de séance, toxicité pour les reins obligés d'éliminer les produits chélateurs et leur charge toxique. Ils avancent même la survenue d'accidents graves, voire mortels. Les partisans de la chélation répondent que ces dangers sont largement surestimés. D'une part les chélateurs utilisés aujourd'hui, saturés en calcium, ne produisent plus de fuite de calcium comme cela pouvait se produire auparavant. D'autre part pour prévenir les problèmes rénaux, il faut surveiller régulièrement la fonction rénale (en réalisant un dosage de la créatinine dans le sang) et perfuser lentement des doses moins importantes de chélateurs.

 

 

ALTERNATIVE SANTÉ



19/03/2011
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