C’est une équipe française qui a découvert en 2001 l’existence, et du même coup l’importance, d’une molécule baptisée hepcidine, qui joue le rôle d’hormone régulatrice de l’assimilation du fer. C’est surtout sa carence ou la perturbation de son métabolisme qui entraîne une maladie jusqu’alors incurable, l’hémochromatose. Entendez par là un excès de fer qui peut conduire à des situations dangereuses, et même le décès de la personne concernée. Cette maladie n’est pas si rare puisqu’elle touche 1 personne sur 300.

Ces récentes découvertes qui ont mis en évidence que l’hepcidine est fabriquée par le foie confirment qu’il est le premier organe à maintenir en bonne santé pour mieux gérer son fer.
Les seules expériences personnelles que je pourrais citer concernent deux personnes à qui j’avais conseillé un traitement par les plantes visant le foie et les reins. Elles ont vu leur taux d’hématocrites se stabiliser alors qu’il montait inexorablement malgré les saignées répétitives.

Enfin, signalons le remède chinois connu sous le nom de Xiao Yao, composée de racine de plubevre, de racine d’angélique, de rhyzome d’atractylodes, de racine de pivoine blanche, d’un champignon filamenteux, de racine de réglisse, de la partie aérienne de la menthe en fleurs, a pour action, en médecine chinoise, de faire « circuler le foie et de tonifier la rate et le sang ». Une piste à explorer pour ceux qui ont une surcharge en fer (L’Orient-Bimont, tél. 0 892 436 792 - http://www.orient-bimont.com/fr/).

Demandez à votre herboriste d’élaborer la formule de plantes suivantes :

  • Aspérule : 30 g
  • Réglisse : 25 g
  • Chardon Marie (feuille) : 15 g
  • Prêle : 10 g
  • Chrysanthellum : 10 g
  • Lapacho (écorce) : 10 g

Une cuillère à soupe de ce mélange pour une bonne tasse après chaque repas pendant dix jours, apportera une meilleure vitalité, une bonne digestion et redonnera au foie son rôle de « contrôleur » des flux métaboliques du fer.